proof of work

Le proof of work qu’est-ce que c’est ?

Le proof of work en détails

Le Proof of Work, ou preuve de travail en français, est un système de consensus distribué utilisé pour confirmer les transactions et empêcher les attaques par déni de service. Ce système a été inventé par Satoshi Nakamoto en 2008, dans le cadre de la création du réseau Bitcoin. Le Proof of Work est utilisé par plusieurs autres crypto-monnaies, telles qu’Ethereum, Litecoin, Monero et Zcash.

Pour résumer, le Proof of Work est un système qui permet de s’assurer que les transactions sont bien effectuées et que les utilisateurs ne peuvent pas dépenser leur crypto-monnaie deux fois. Pour cela, les utilisateurs doivent résoudre des calculs complexes, appelés « blocks ». Ces calculs sont effectués par les « mineurs », qui sont des ordinateurs spécialement conçus pour cela. Une fois que les calculs sont effectués, les transactions sont confirmées et ajoutées à la chaîne de blocs, qui est le registre public de toutes les transactions effectuées sur le réseau. Le Proof of Work est donc un système de consensus distribué, qui repose sur la collaboration de tous les utilisateurs du réseau. De plus, le fait que tous les utilisateurs doivent confirmer les transactions permet de s’assurer que toutes les transactions sont légitimes. Le proof of work a été popularisé par le protocole Bitcoin, qui utilise un algorithme de hachage SHA-256 pour générer les nouveaux blocs. Pour être valide, un bloc doit avoir un hash inférieur à un certain seuil qui est réajusté de manière dynamique en fonction de la puissance de calcul du réseau. Ainsi, plus il y a de puissance de calcul dédiée au réseau Bitcoin, plus il faut de temps et de puissance de calcul pour générer un nouveau bloc.

Les critiques du proof of work

Le proof of work a été critiqué à plusieurs reprises, notamment en raison de son impact sur l’environnement. En effet, la consommation d’énergie du réseau Bitcoin est estimée à plusieurs dizaines de milliards de kilowattheures par an, ce qui en fait l’une des consommatrices d’énergie les plus importantes au monde. De plus, le fait que la puissance de calcul du réseau soit détenue par quelques-uns rend le réseau vulnérable aux attaques par 51 %.

Malgré ces critiques, le proof of work est toujours utilisé par de nombreuses cryptomonnaies, et notamment par Ethereum, qui adopte un algorithme de proof of work hybride appelé Ethash. Mais à cause de ces critiques environnementales, Ethereum va passer à un système de proof of stake qui consommera 99% de moins d’énergie.

le proof of work : les avantages

Le Proof of Work (PoW) est une méthode utilisée pour empêcher les attaques par déni de service par des tiers non autorisés. Cela implique que les utilisateurs doivent prouver qu’ils ont effectué un certain travail avant de pouvoir accéder à un service. De manière générale, cela signifie que les utilisateurs doivent résoudre des puzzles mathématiques difficiles pour valider les transactions et empêcher les attaques. Les avantages du PoW sont qu’il est très difficile pour les attaquants de modifier les données d’une transaction sans être détectés, car ils doivent résoudre de nombreux puzzles mathématiques. De plus, le PoW est une méthode très énergivore, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’une attaque soit rentable.

Le proof of work, est-ce vraiment la meilleure solution ?

Le Proof of Work, ou PoW, est l’une des méthodes les plus courantes pour garantir la sécurité d’une chaîne de blocs. Pour comprendre le Proof of Work, il faut d’abord comprendre ce qu’est une chaîne de blocs. Une chaîne de blocs est une structure de données qui permet de stocker des informations de manière sécurisée et immuable. Chaque bloc de la chaîne de blocs contient des données, et chaque nouveau bloc est lié au bloc précédent de manière cryptographique. Ainsi, il est impossible de modifier les données d’un bloc sans modifier les données de tous les blocs suivants, ce qui rend la chaîne de blocs extrêmement sécurisée.

Le Proof of Work est une méthode de consensus qui permet de valider les transactions en les soumettant à un algorithme mathématique complexe. Pour valider une transaction, il faut qu’un nœud du réseau trouve une solution à l’algorithme mathématique. Ce processus est appelé « mining » (minage en français). Les nœuds du réseau qui parviennent à trouver une solution à l’algorithme mathématique sont récompensés en crypto-monnaie. Ainsi, plus il y a de transactions à valider, plus il faut de puissance de calcul pour trouver une solution à l’algorithme, ce qui rend le Proof of Work extrêmement gourmand en énergie comme nous l’avons vu.

Selon une étude publiée en 2018, le minage de Bitcoin consommait plus d’électricité que tout le pays de la République Tchèque. De plus, le minage de Bitcoin génère environ 22 millions de tonnes de CO2 par an, ce qui représente l’équivalent de la consommation annuelle de la Suisse. En outre, le Proof of Work présente un autre inconvénient majeur, à savoir le fait qu’il soit très centralisé. En effet, les nœuds du réseau qui parviennent à trouver une solution à l’algorithme mathématique sont récompensés en crypto-monnaie

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